On m'a accordé la liberté apprivoisé pour devenir l'élu

On m'a accordé la liberté apprivoisée pour devenir l'élu

Une nuit sans lune, deux louveteaux sont nés dans une meute aimante et rassurante.
Pendant six lunes, ils ont grandis heureux et épanouis.
Mais certains en avaient décider autrement...

"Grace à eux, nous vivrons." s'était exclamée la doyenne, voyante de la meute.

Ils devaient sacrifier leurs petits pour sauver leur espèce.

Moka et Nio, ainsi se nommaient-ils, furent enlevés par les humains.
Un long voyage coincé dans des cages s'imposa à eux, en compagnie d'autre loups de meutes différentes.
Entreposés dans un bateau, ils firent naufrage et dérivèrent sur les flots nuit et jour.

Enfin, ils s'échouèrent sur une île nouvelle, sans trace d'humain.
Pour quelques querelles pour une seule femelle, les deux frères se séparèrent en deux meutes égales.
Ceux qui voulaient force et pouvoir rejoignirent Moka.
Ceux qui souhaitaient paix et abondance suivirent Nio.

Et certains devinrent des solitaires, ne voulant pas choisir entre deux amis.

De frères ils passèrent à ennemis.
L'île fut partagée en deux équitablement, et chaque soir sans lunes se réunissaient les deux meutes dans une paix non durable.

Du côté de l'ancienne meute, les hommes avaient pris le pouvoir et détruit l'ancienne forêt pour construire immeubles et supermarché. Les loups avaient fui, et la meute s'était dispersée.

Alors, durant des lunes à venir, les Moka et les Nio allaient vivre une vie sans hommes.

Pour l'instant....

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Petit à petit, un nouveau mode de vie et de nouvelles croyances s'étaient mises en place.
Lors de la première Assemblée au Pic du Vautour, une louve était apparue, scintillante, couverte de poussière d'étoiles. Les deux meutes s'étaient écartées sur son passage jusqu'à la corniche où étaient postés les deux frères, et les avaient fixés de ses grands yeux bleus azures.

"Mes chers petits... Comme vous avez grandi... Votre destinée s'est accomplie, vous avez sauver notre espèce, et nos meutes. Vous méritez cette place de chef. Néanmoins, je suis déçu qu'une simple femelle vous ai conduit à vous divisez... Mais deux meutes étaient sans aucun doute nécessaire...
Je viens ici ce soir pour vous annoncez que nous sommes toujours là, avec vous, nous, vos ancêtres. Nous vivons en compagnie des astres et chassons tous ensemble. A votre mort, vous nous rejoindrez vous aussi. Mais pour l'heure, vivez, mes enfants, et soyez heureux. La Meute Astrale veille sur vous, où que vous soyez, ne l'oubliez pas."

La mère des deux loups disparue dans un tourbillon de lumière aveuglante, sous les yeux ébahis de l'Assemblée.
Ce soir là fut décider d'attribuer de nouvelles croyances.